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Graphismes 17/20
Le jeu fait honneur à la série avec un character design à tomber : Raiden est rutilant, Vamp imposant, Liquid Ocelot intimidant et si Snake est sur le déclin, affaibli par le virus Foxdie, il conserve malgré tout son statut de héros légendaire. En outre, l'aspect exotique de cet épisode nous fait traverser le globe pour visiter des contrées aux antipodes l'une de l'autre. Le Moyen-Orient, l'Amérique du Sud, l'Europe de l'Est auxquelles viennent s'ajouter un retour à Shadow Moses et une destination inédite renvoyant aux origines de la saga. Au final, cette pluralité de lieux étonne mais ne fera pas oublier l'aliasing omniprésent de même que des effets spéciaux très relatifs.
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Jouabilité 17/20
Evolution high-tech des techniques de camouflage de MGS 3, l'Octo-Camo donne tout son sens au gameplay de MGS 4. Cependant, il est tout de même difficile de pardonner l'IA fluctuante des ennemis qui est bien trop variable en fonction des situations. Toutefois, dans les modes de difficulté élevée, on s'amusera beaucoup plus même si les réactions des soldats restent simplement plus rapides sans être pour autant plus réalistes. L'achat et l'upgrade d'armes sont eux aussi une excellente idée même s'il peut paraître farfelu d'acquérir des munitions en plein gunfight. Enfin, signalons également la réquisition du disque dur plutôt mal fichue (du moins sur la version testée) puisque nécessitant une petite installation à chaque fois qu'on veut reprendre un chapitre différent.
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Durée de vie 16/20
En prenant votre temps, il vous faudra entre 20 et 25 heures pour terminer l'aventure une première fois en Normal. Néanmoins le mode Difficile, beaucoup plus exaltant, est à préconiser dès le départ. A l'inverse, le mode Extrême (à débloquer tout comme de nouveaux camouflages et armes) est bien trop prise de tête et vous demandera de refaire des dizaines de fois chaque passage avant d'y arriver. A signaler l'absence de missions VR (ici simplement représentées par un entraînement virtuel) contrebalancé par un mode online sympathique à défaut d'être pleinement concluant à cause d'une maniabilité non adaptée.
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Bande son 17/20
Les fans de la première heure s'offusqueront de ne point retrouver le thème principal de la série même si celui-ci est remplacé au pied levé par le fantastique morceau Old Snake de Harry Gregson-Williams. D'ailleurs, ce dernier, aidé de Nobuko Toda, nous gratifie à nouveau d'une bande-son magistrale dont on retiendra aussi le doublage américain très inspiré, les personnages étant campés par leurs doublures voix habituelles, David Hayter en tête.
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Scénario 18/20
Quoi qu'en dise Kojima, MGS 4 sera totalement incompréhensible pour le néophyte, la quantité d'informations à digérer étant phénoménale. Toutes les questions laissées en suspens trouvent ici une réponse et bien que la fin puisse décevoir par certains côtés grandiloquents ou "too much", l'histoire de Guns of The Patriots s'étale sur plus d'1/3 du jeu à l'aide de cinématiques parfois trop longues, moins inspirées que celles de ses aïeuls mais riches en surprises. Si l'histoire de Meryl et de sa team est un peu bancale, les autres personnages en revanche, Ocelot et Snake en tête, recevront toutes les attentions qui leur sont dues.
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Note Générale 17/20
Pour son ultime (?) baroud d'honneur, Snake traverse le monde tel un fantôme meurtri, fatigué mais plus que jamais désireux d'en découdre avec ses démons. Non exempt de défauts (techniques et scénaristiques), MGS 4 laisse parfois un arrière-goût de déception dans la bouche pour à nouveau nous assaillir de senteurs enivrantes. Finalement, cet opus devrait trouver autant de fans hardcore que de détracteurs de MGS 2 mais s'impose tout de même comme le chaînon manquant d'une saga ambitieuse. Plaisant et surprenant, Guns of The Patriots est aussi charmeur qu'un Cobra et parvient à nous hypnotiser suffisamment par ses trouvailles de gameplay et son histoire émouvante pour que nous ne nous arrêtions pas à ses quelques défauts.